Revue de chevalerie | Steve Coogan et Sarah Solemani charment dans This Wicked

Résumé

• Chivalry est une comédie hilarante avec une vision mordante des dirigeants hollywoodiens et des acteurs désemparés.

• Steve Coogan et Sarah Solemani brillent dans la série, s'affrontant parfaitement d'une manière qui met en lumière les problèmes actuels de l'industrie du cinéma et de la télévision.
• La performance de Sienna Miller vole presque la vedette dans cette série comique intelligente, franche et torride.

Dans une vaste mer aux innombrables possibilités de navigation, il est peut-être préférable de faire un détour et de descendre une autre rivière créative. C'est l'idée derrière The Network, une nouvelle plateforme qui vise à désencombrer l'expérience de streaming, ce qui dans ce cas se traduit par moins de défilement et de recherche de contenu. Comment ça marche : le streamer diffusera deux originaux convaincants à la fois, des comédies le mardi et des drames le jeudi. Assez facile. Nous avons commencé avec la série dramatique Le Voile Vert, avec en tête d'affiche John Leguizamo (Le Menu, Moulin Rouge). Et maintenant, Chivalry s'intègre parfaitement dans ses offres de comédies.

C'est en fait une sortie incontournable, tout à fait engageante et alimentée par une parfaite distinction comique de Steve Coogan (Philomena, Alan Partridge, The Trip) et Sarah Solemani (Bridget Jones' Baby, Bad Education). Si vous vous souvenez de la joie de regarder les épisodes de HBO et de regarder Tamsin Greig et Stephen Mangan endurer la bureaucratie hollywoodienne, vous apprécierez ce que Chivalry propose. Le brouhaha du showbiz abonde ici, mais au lieu du personnage de Matt LeBlanc à affronter chaque semaine dans les épisodes, ce sont les mœurs sociales aigries qui imprègnent la culture.

Wanda Sykes et Sienna Miller jouent dans une émission initialement éclairée par Channel 4 au Royaume-Uni et produite par Baby Cow Productions. La chevalerie est opportune, fraîche et drôle, et mérite un investissement.

Une comédie post-MeToo avec Bite

Chevalerie

4.5/5

Date de sortie 19 mai 2022

Saisons 1

Écrivains Sarah Solemani et Steve Coogan

Service(s) de streaming Le réseau

Réalisateurs Marta Cunningham Avantages

• Steve Coogan et Sarah Solemani forment un couple parfait et le casting de soutien est génial.
• Un regard très drôle et d’actualité sur l’industrie cinématographique des années 2020.

Chivalry est une comédie de l’ère #MeToo qui garde ses pieds créatifs fabuleusement ancrés. C'est une sortie qui embrouille délicieusement des cadres et des types d'industries masculins à prédominance blanche et désemparés, qui, comme des ratons laveurs affamés, se retrouvent soudainement piégés par leur propre ignorance. La série met en scène une réalisatrice acclamée par la critique, Bobby (Solemani), qui a mis en place une production malheureuse dirigée par un producteur masculin chevronné, Cameron (Coogan).

Les deux premiers épisodes de Chivalry, créés par le cinéaste Aram Rappaport (Sirop, Latin History for Morons de John Leguizamo), donnent un rythme et un ton fabuleux. Fortement écrit par Steve Coogan et Sarah Solemani, Marta Cunningham (Grace et Frankie) réalise les six épisodes. Bobby est au sommet de sa carrière après son film à succès, Mother of God. Elle a été amenée à bricoler de manière créative une production en proie à des divisions. Apparemment, plusieurs scènes intimes ont été jugées offensantes, mais Pierre (Djilali Rez-Kallah), le réalisateur de l'Euro à l'ancienne qui a dirigé le projet, est troublé par toute cette agitation.

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Sarah Solemani s'entraîne avec Steve Coogan

Une tournure surprenante des événements amène Bobby plus loin dans le giron, même si cela ne lui plaît pas vraiment. Elle n'est pas non plus une grande fan de Cameron – le personnage de Coogan vient tout juste de rompre avec un jeune d'une vingtaine d'années. Quel plaisir de voir tout cela se dérouler. Cameron, pour sa part, semble être un homme qui a soudainement pris conscience du fait que le monde et l’industrie cinématographique ont changé autour de lui. Il est peut-être encore un producteur de premier plan, mais il n’a plus guère l’influence qu’il avait autrefois. À cet égard, il se promène un peu timidement au milieu d'un océan croissant de femmes confiantes qui n'ont pas peur de riposter.

Bobby n'hésite certainement pas à faire cela, et c'est ici que nous nous souvenons du génie de Sarah Solemani. Elle donne à Bobby une sorte d'illumination. C'est une femme qui a traversé des batailles – dans ce cas-ci, Hollywood dominé par les hommes – et qui est ressortie de l'autre côté, consciente qu'il existe encore une bande d'hommes blancs privilégiés avec lesquels elle doit faire preuve de patience. Les plaisanteries entre Coogan et Solemani sont très amusantes, donnent beaucoup de peps à cette série et conduisent à des conclusions épisodiques qui donnent envie d'en savoir plus. Cela permet également de spéculer sur la façon dont cette relation de travail pourrait évoluer.

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Sienna Miller vole la vedette

Les voleurs de scènes et les dialogues francs abondent dans Chivalry. Sienna Miller se hisse au sommet de cette catégorie. Dans le rôle de la star de cinéma Lark, elle est également consciente d'elle-même. Et féroce. Peut-être épuisé par tous les drames en coulisses. L'une des scènes les plus drôles implique un coordinateur de l'intimité qui est chargé de superviser la reprise d'une scène d'amour importante. Bobby n'a jamais senti que la scène se déroulait bien et dans le redux, le personnage de Lark s'approprie davantage sa sexualité. Tout cela pour un drame de la période nazie.

L'humour ici est divin. Lorsque Richard Fleeshman apparaît dans le rôle de Patrick, jouant un remplaçant blond poli dont les fesses et le torse torse nu suffiront pour la scène, le blond surligné veut « comprendre » pourquoi son homologue dans la scène dirait ce qu'elle dit. Ce à quoi Sienna Miller, exaspérée, réplique finalement : « Je le dis parce que c'est dans le scénario. Je le dis parce que je suis payé comme un singe pour sauter sur des bananes. Pouvons-nous simplement le filmer pour que je puisse simuler mon orgasme, que j'ai pratiqué, n'est-ce pas ? »

Ah, l'esprit de la télévision européenne. Tout se déroule plutôt bien ici et offre au public un nouveau duo stellaire (Coogan et Solemani) dans lequel s'investir. Solemani, en particulier, est sublime et Coogan, dans une performance plus réservée mais crédible, nous rappelle pourquoi il est l'un des les meilleurs acteurs du moment. Entre ses dialogues francs, son humour subversif et ses références éclairantes – les organes génitaux féminins n’ont jamais été aussi particulièrement déballés qu’ici, au grand choc des hommes à proximité – Chivalry est souvent engageant, brillant et tout à fait magique.

Regardez Chivalry sur tous les appareils, d'Apple, Android et Roku à Amazon Fire et à d'autres appareils Web.